vendredi 22 juillet 2011

Les supers filles du Tram: une fois, deux fois, trois fois, BASTA!

C'est la troisième fois que je me rends dans ce restaurant, la troisième fois et la dernière.

Les supers filles du tram, restaurant dont tout le monde parle avec des yeux de coquert comme si vous alliez y rencontrer Jude Law, ne devrait pas tant faire parler de lui.

Ce burger corner, implanté 22 rue de Lesbroussart, propose une déco hétéroclite façon récup. Les murs sont ornés de dessin de BD, l'ambiance qui s'y dégage est conviviale et les serveurs sympathiques. Saisissez-vous d'un bic pour vous rendre aux toilettes, vous pourrez y écrire des petits mots. L'ambiance générale est sympa, façon kot étudiant mais il y a un fameux hic, et d'ailleurs on s'en rend compte dès l'entrée: l'odeur.


La carte est sympatique, hamburger pour tous les goûts. L'attente n'est pas trop longue mais mon gilet sent déjà l'huile de friture. L'arrivée des assiettes a un petit coté jardinier avec son petit pot de fleur, receptacle à frites. En bouche, tout se passe bien du côté de l'hamburger, du côté des frites, l'ennemi est repéré. La frite est grasse, très grasse, trop grasse, déguelasse. Le restaurant est bondé, c'est à n'y rien comprendre, à croire que les gens guêtent l'arrivée de ces fameuses super fille du tram, fantasme suprême puisque les propiétaires sont des mecs.

A la sortie, on s'asperge de parfum en espérant donner le change, grosse erreure. Si vous comptez "belganiser" préparez-vous à ce que les gens s'écartent de vous dès votre entrée, non pas pour admirer votre hâle de vacancière mais bien parce que vous portez sur vous les marques olfactives de "Marcel, propriétaire de fritkot depuis 20 ans".

Alors si vous ne voulez pas que votre soirée prenne la forme d'un slogan "Oui je sais, je pue la frite", les supers filles du tram est un restaurant à éviter, définitivement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire